Femme Sauvage
Personne!
Ils sont partis.
Femmes, hommes, enfants.
Plus rien?!
Si ! Au contraire !
Vide apparent.
Plènitude des lieux.
Sous le ciel nuageux,
Le sable encore chaud
Réchauffe mon corps.
Par instants
Un souffle léger
Caresse ma peau colorée,
Bouscule quelques feuilles.
Quelques herbes vacillent.
Elle, la rivière,
Attendant les pluies de l'orange,
Murmure, entre les galets.
Les blocs gris, clairs,
Des rochers éternels,
Manifestent leur force subtile,
Très présents çi et là.
Sans crainte,
Des corbeaux apparaissent,
Là-bas.
Et les hérons cendrés?
Après la chaude léthargie,
La Nature se repose.
Mon esprit se pose,
Après un chemin de réflexions.
Dans une douce retrouvaille,
Mon corps s'abandonne,
Corps de femme sauvage.
Marty
Falguières, 15.8.2007